Eco-gestes

Adopter quelques gestes simples, au quotidien, permet de réduire considérablement l’impact de sa consommation sur l’environnement.

Des gestes simples et efficaces

Consommer uniquement ce qui est nécessaire

Privilégier les produits :

  • écologiques
  • de saison
  • locaux
  • issus de l’agriculture biologique
  • issus du commerce équitable
  • contenant le moins d’emballage possible
  • contenant des emballages recyclables


Les bons réflexes de l’éco-consommateur

L’éco-consommation est un engagement individuel qui se manifeste par des actes simples. 12 bons réflexes chez soi ou au bureau permettent d’accomplir de grandes choses :

  • boire l’eau du robinet
  • éviter les plats préparés
  • choisir les produits écolabellisés
  • coller un stop pub sur sa boîte aux lettres
  • choisir les produits les moins emballés ou en vrac
  • éteindre les appareils électroménagers en veille
  • penser au covoiturage
  • limiter les impressions papier
  • aller à la déchetterie pour les encombrants
  • utiliser des sacs réutilisables pour les courses
  • donner, réparer, réutiliser
  • remplacer les piles jetables par des piles rechargeables


Limiter les produits dangereux

Limiter l’utilisation des produits dangereux et polluants pour l’environnement, utiliser des produits éco-labellisés et rapporter les produits toxiques à la déchetterie : agir en écocitoyen responsable. Par exemple :

  • Détartrer
    Pour enlever les traces de calcaire, rien de mieux que le vinaigre blanc. Y ajouter quelques gouttes d’huile essentielle pour réduire l’odeur.

  • Nettoyer les vitres
  • Passer de l’eau vinaigrée ou savonneuse, puis essuyer avec du papier journal ou un chiffon microfibre.

  • Laver le sol
  • Mélanger de l’eau avec du vinaigre blanc et du savon de Marseille.

  • Laver la vaisselle
  • Dans un flacon de 500 ml : verser une cuillère à café de bicarbonate de soude, ajouter une cuillère à soupe de cristaux de soude, compléter avec de l’eau, ajouter 20 gouttes d’huiles essentielles pour personnaliser l’odeur, agiter doucement.

  • Décaper le four
  • Utiliser du savon noir et frotter avec une éponge ou fabriquer une pâte avec du bicarbonate de soude et de l’eau, l’appliquer sur les parois, frotter puis rincer à l’eau claire.



Toutes les infos sur les ECOLABELS sur le Guide l'ADEME

Où trouver ces produits ?

  • Bicarbonate, cristaux de soude, vinaigre blanc et savon de Marseille : aux rayons alimentation et entretien de votre grande surface ou en épicerie bio.
  • Savon noir et huiles essentielles : en grande surface, pharmacie, magasin de bien être ou en droguerie.


Entretenir son jardin au naturel

Jardiner au naturel, c’est faire preuve de réflexion et de bon sens : choix des plantes, exposition, équilibre écologique, entretien et arrosage :

Connaître son jardin

Ou savoir planter la bonne plante au bon endroit : une plante cultivée dans de bonnes conditions sera moins sensible aux maladies et aura moins besoin d’être arrosée. Pour ce faire, il faut connaitre :

  • Les emplacements ensoleillés ou non,
  • les heures d’ensoleillement
  • La qualité du sol (argileux, sableux, limoneux, calcaire, acide, sec, humide)
  • L’exposition au vent
  • Le type de sol :
    • Une terre argileuse se laissera travailler sans s’effriter ni se briser
    • Une terre limoneuse permettra de faire un boudin mail il s’effritera facilement
    • Une terre sableuse, ne vous permettra pas de açonner de boudin

Bien choisir les plantes

Choisir des plantes adaptées aux conditions du jardin et les planter dans un emplacement qui leur convient en préférant les plantes rustiques, peu exigeantes et locales (qui sont généralement parfaitement adaptées aux conditions de votre jardin). Ces plantes sont également particulièrement intéressantes pour la faune (insectes, oiseaux).

Favoriser la biodiversité

Le jardin est un écosystème qui se compose de nombreuses espèces animales et végétales. Dans ce milieu créé par l’homme, il est important d’établir un équilibre écologique, entre les différentes espèces animales, entre proies et prédateurs. Pour cela, il est nécessaire de créer des conditions qui soient favorables aux espèces animales prédatrices : planter des espèces variées, privilégier les plantes locales, disposer des abris, …

Observer et évaluer

Il est utile de surveiller régulièrement l’état son jardin pour pouvoir agir le plus tôt possible en cas de problème. L’arrosage peut être un moment privilégié pour observer son jardin.

Identifier le problème

Essayer d’identifier l’insecte ou la maladie qui cause des dégâts à la plante. Évaluer si les dégâts sont suffisamment importants pour nécessiter une intervention. Dans bien des cas, supprimer les feuilles ou rameaux attaqués permet d’éviter la propagation de la maladie ou le développement des ravageurs. Cependant, tout insecte présent sur une plante n’est pas nuisible, bien au contraire ! Une feuille jaunie n’est pas forcément signe d’une maladie, elle peut indiquer un manque ou un excès d’arrosage, une mauvaise exposition, une carence...

Du bon entretien du jardin

La plupart des maladies des végétaux sont causées par des champignons ou des microorganismes favorisés par l’humidité. En taillant un arbre ou arbuste au feuillage trop touffu, on aère le feuillage et le risque de maladie est diminué. Un apport de compost au bon moment au pied des plantations, rendra les plantes plus vigoureuses et résistantes aux attaques.

Éviter les produits chimiques

Il existe d’autres solutions moins nocives pour la santé et l’environnement.

  • Préférer le désherbage manuel à l’aide d’une binette, d’une griffe, d’un sarcloir. Pour les petites surfaces, il est possible de désherber à l’eau chaude en utilisant l’eau de cuisson des pommes de terre par exemple. Un paillage au pied des plantations limitera la pousse d’herbes concurrentes. On peut aussi accepter la végétation spontanée dans certains endroits ou occuper l’espace avec des plantes couvre-sol.
  • Le purin d’orties ou la décoction de prêle renforcent les défenses des plantes contre les maladies. Pulvériser de l’eau savonneuse est efficace contre les pucerons. On peut disposer des pièges spécifiques contre certains insectes : piège colorés contre la mouche de la cerise, pièges à phéromones contre le carpocapse ou la mineuse du marronier...

Economiser l’eau

La récupération d’eau de pluie est réglementairement autorisée et conseillée, elle permet d’arroser même en période de sécheresse, et peut donner droit à un crédit d’impôts ! Le choix de plantes peu consommatrices en eau est un bon moyen de réduire l’arrosage. Les massifs placés à l’ombre ou à mi-ombre, auront moins besoin d’eau. Au potager, ombrer les plantations, notamment les jeunes semis, à l’aide de caissettes retournées par exemple. ’utilisation de paillages permet de conserver l’humidité au sol. Privilégier autant que possible l’arrosage à l’aide d’un arrosoir, qui permet de doser précisément les quantités d’eau apportées.